Militantes féministes et autrices, Dora Moutot et Marguerite Stern lancent le mouvement « femelliste », qui, à rebours du transgenrisme, entend défendre la femme comme « femelle humaine ».
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Fondatrices du mouvement « Femelliste », un courant de pensée féministe qui met l’accent sur la réalité biologique, Dora Moutot et Marguerite Stern développent sans tabou, leurs analyses sur la théorie de genre et sur les rapports entre les hommes et les femmes.
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ENTRETIEN - Les deux féministes viennent de lancer «Femelliste», une plateforme en ligne visant à porter «les voix des femmes qui n'osent pas s'opposer au transgenrisme dans le débat public». Selon elles, l'idéologie transgenre est dangereuse pour la jeunesse car elle nie les réalités biologiques.
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André Bercoff reçoit Dora Moutot auteure et journaliste et Marguerite Stern créatrice des collages contre le féminicide pour parler du lancement de leur nouvelle plateforme FEMELLISTE.
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L’une a créé les collages féminicides, l’autre le compte Instagram @Tasjoui prônant la jouissance féminine. Jadis encensées à gauche, Marguerite Stern et Dora Moutot sont devenues clivantes en raison de leur position critique à l’égard de l’activisme.
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“Tout a commencé après la mort de Julie, le 3 mars 2019. La jeune Corse avait déposé cinq plaintes avant d’être tuée par balles par son ex-conjoint. Ensuite, il y a eu Martine, blessée mortellement le 5 mai par quarante coups de couteau donnés par son ex-mari…
Un soir, (…) Marguerite Stern, une activiste de 29 ans, a peint des lettres noires sur des feuilles de format A4 (…) “
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“Une seule chose me terrorise bien plus que les menaces que je reçois : c'est l'idée d'arrêter de parler. Pour notre société, c'est-à-dire pour moi, la peur ne m'empêchera jamais de parler. L'émotion qui m'anime, c'est la colère, pas la peur. Et ma colère est immense.”

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“Le 22 janvier 2020, elle publiait une série de tweets mettant en cause la place des personnes transgenres dans les luttes féministes. Quelques minutes après, l'activiste autrefois portée au rang d'icône de la lutte contre les violences faites aux femmes était, dans le meilleur des cas, qualifiée par des milliers d'internautes de "sale TERF" (acronyme désignant une féministe radicale excluant les personnes trans NDLR). “
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“Il doit être aux alentours de 3 heures du matin, un jour d’octobre 2016, lorsqu’une balle de 9 mm traverse la fenêtre de cet appartement du quartier du Panier, à Marseille. Marguerite Stern n’a que le temps d’apercevoir un homme remonter dans une voiture et quitter les lieux. L’ex-Femen, militante féministe et initiatrice des collages contre les féminicides, se souvient. ”
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"Ça me prend tout mon temps, ça me prend toute ma vie : c'est mon seul centre d’intérêt." C'est d'un ton catégorique que Marguerite Stern évoque son engagement féministe. "Ne rien laisser passer", "aller jusqu'au bout", "pas de compromis"... À 29 ans, cette activiste passée par les Femen, initiatrice des collages contre les féminicides, s'exprime avec un aplomb (…)
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“Au sol, il y a l'histoire de Sandrine, 46 ans, tuée par son conjoint, le 13 décembre à Amiens. Au mur, s'étale celle de Céline, 38 ans, défenestrée avec son bébé, en février à Montpellier. Dans un coin, un pot de colle à papier peint, un balai. Armes en apparence dérisoires que Marguerite Stern a fait siennes pour «inonder les rues» de pancartes dénonçant l'ampleur des féminicides conjugaux en France. (…)”
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Une campagne d’affichage inonde les rues de Paris depuis plus d'une semaine. Son objectif ? Alerter la population sur les féminicides. Derrière cette initiative engagée, une militante féministe : Marguerite Stern. À Madame Figaro, elle détaille sa démarche.

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Marguerite Stern est la créatrice des collages contre les féminicides et ancienne Femen. Elle subit aujourd’hui une véritable cabale assortie de menaces sérieuses. Jeune femme touchante avec laquelle nous ne serons que rarement d’accord, mais qui a le mérite d’assumer ses convictions. Quand les combats politiques se résument le plus souvent à des postures, au mieux conformistes et au pire commerciales, sa cohérence intellectuelle et son courage forcent le respect.

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“Les deux féministes s'opposent à l'amendement de LFI proposant que n'importe quel homme se déclarant femme puisse être incarcéré dans une prison pour femmes.”

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Marguerite Stern est une militante féministe à l'origine des collages contre les féminicides . Ancienne membre des Fémen, elle est, avec Dora Moutot, à l'origine du lancement de la plateforme «Femelliste» . Ce manifeste en ligne entend «s'opposer aux législations qui effacent le sexe au profit de la notion d'identité de genre».

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Une campagne de communication du Planning familial montrant un “homme enceint” a généré beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. Dans une lettre ouverte adressée à Élisabeth Borne, Marguerite Stern et Dora Moutot analysent la dérive idéologique de cette association.

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Cacher c'est montrer. Les oeuvres de Christo et Jeanne-Claude ou la démonstration de Kim Kardashian au MET Gala 2021 en sont des exemples probants. Le port du voile, intégral ou pas, en est un autre.(…)

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Présenté à Cannes, le documentaire « Riposte féministe » retrace le parcours de plusieurs colleuses et colleurs d'affiches, dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Malheureusement, il « oublie » l'initiatrice du mouvement, Marguerite Stern qui réagit à son effacement.

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Marguerite Stern, créatrice des collages féministes et auteure du podcast et du livre "Héroïnes de la rue" (Michel Lafon), s'inquiète d'amendements qui pourraient prendre en compte l'identité de genre plutôt que le sexe, lors des compétitions sportives.

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Ce film à visée documentaire, omet de délivrer une information importante au public, c’est-à-dire le fait que je suis la créatrice du mouvement qu’il prétend documenter.

J’ai engagé une procédure en justice.

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“Depuis début septembre, des femmes de divers horizons se sont regroupées pour concevoir, peindre et afficher des messages en des points passants de la capitale.
Installées sous les combles d’un immeuble du 14e arrondissement de Paris, une demi-douzaine de femmes peignent, silencieuses et concentrées.”
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“En marge du Grenelle des violences conjugales, des dizaines de messages dénonçant les féminicides s’affichent depuis fin août sur les murs du pays. Reportage à Paris au premier soir de cette action, menée par des femmes sous l’impulsion de l’ancienne Femen Marguerite Stern.”
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“Plus de 250 affiches contre les féminicides sont apparues dans les rues de Paris depuis fin août. À l'initiative, des dizaines de femmes qui veulent rendre “hommage aux victimes” et “faire réagir” les passants ainsi que les pouvoirs publics.”
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“Des collages, c’est le moyen qu’a choisi Marguerite Stern pour parler des violences faites aux femmes. Ses messages – comme rédigés avec de grandes lettres de Scrabble, majuscules noires sur fond blanc – s’étalent sur les murs de Paris depuis la fin du mois d’août. (…)”
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“Tout est parti d’une série de tweets, postés le 22 janvier par la fondatrice du mouvement des collages contre les féminicides, Marguerite Stern, héritière d’un féminisme dit « universaliste ». (…)”
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DESDE HACE UN AÑO, EL GRUPO FEMINISTA 'COLLAGES CONTRA LOS FEMINICIDIOS' EMPAPELA CADA NOCHE LAS CALLES PARISINAS CON ESLÓGANES PARA VISIBILIZAR LAS AGRESIONES SEXUALES Y EL MALTRATO

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Ils sont écrits noir sur blanc, et sont aussi durs que le mur sur lequel ils s’étalent. Dans la capitale, des messages affluent depuis vendredi dernier. Volontairement choquants, ils ne sont pourtant rien de plus que les histoires de ces 101 femmes tuées par leur compagnon ou ex conjoint depuis le début de l’année.

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Mises bout à bout, ces feuilles A4 dénoncent des inégalités, parfois des féminicides. Derrière ces messages, un héritage féministe colossal. 

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«Aux femmes assassinées la patrie indifférente», «Prenez garde : la colère des femmes gronde», «Plus écoutées mortes que vivantes»… Depuis la fin de l’été, les colleuses affichent sur les murs de dizaines de villes en France.

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FÉMINICIDES - “Elle le quitte, il la tue”, “Salomé, 100e féminicide en 2019″... Depuis une semaine, et en marge de l’ouverture du Grenelle des violences conjugales, de grandes lettres noires sur fond blanc ont recouvert les murs des rues de Paris pour dénoncer les féminicides et rendre hommage aux victimes.

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A symposium in Nantes intended to raise awareness of the plight of Afghan and Iranian women has been postponed after trans activists threatened to violently ambush the event because of the presence of a gender critical speaker.

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Event postponed after invitation to feminist activist prompts fear of attack.

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“Our objective is simple: for the deaths of these women to stop,” says Marguerite Stern, the 29-year-old activist who started the movement. “It’s grown so much and now there are groups all over France. We want people to realise that this is happening to real women and they are real stories. It’s an emergency we’re facing in France.”
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“A former member of the feminist international movement Femen, Marguerite Stern, is one of the younger generation of feminists who has been bullied, cancelled and de-platformed because of her tireless activism against male violence towards women and girls. She was attacked yesterday at a feminist rally in France by having an egg thrown in her face.”
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“The idea for street posters to highlight cases of femicide was dreamed up by Marguerite Stern, a former member of the feminist activist group FEMEN. Stern, then living in Marseille, was deeply shocked by the 2019 killing of Julie Douib (…).”
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“At the beginning of 2019, I started to display my revolt against feminicide on the walls of Marseille. I chose A4 sheets of paper and black paint as my stand, as simple as it could be. In September of the same year, I launched this movement first in Paris, then on a national scale.”

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