© Camille Gharbi pour Le Monde
Qui je suis.
J’ai grandi en Auvergne. La moitié
de ma famille est vendéenne, l’autre portugaise.
À 20 ans, je suis entrée dans FEMEN. Ça a été les plus belles années de ma vie. Des années de révolte.
Après ça j’ai vécu 4 mois dans la Jungle de Calais et j’ai travaillé 3 ans avec des mineurs isolés étrangers à Marseille.
J’ai perdu ces deux emplois à cause de mon militantisme.
Aujourd’hui, mon point de vue sur l’immigration a évolué. Je reste évidemment convaincue du fait que toute personne — y compris les réfugiés — doivent pouvoir avoir des conditions de vie décente, mais j’ai décidé d’arrêter de fermer les yeux sur l’islamisation de la France et ses conséquences.
En 2019, j’ai créé les collages contre les féminicides et les violences conjugales. J’ai commencé à coller seule à Marseille, puis j’ai lancé le mouvement à l’échelle nationale depuis Paris.
En 2020, j’ai commencé à prendre la parole pour dénoncer les dérives du transactivisme. Depuis, ma vie a basculé mais je ne regrette rien.
Ce que je fais maintenant.
En 2022, j’ai créé la plateforme FEMELLISTE avec Dora Moutot.
Sur cette plateforme, figure un manifeste qui résume notre positionnement face à l’idéologie transgenre. Nous y publions des articles, et nous archivons nos interventions dans la presse.
Ensemble, nous rencontrons des personnalités politiques afin de les informer. Notre travail est public et sous-terrain.