La création des collages.

En Février 2019, à Marseille, je créé une esthétique à base de feuilles A4 et je commence à coller dans la rue des messages factuels.

Septembre 2019 : je déménage à Paris dans le squat “Le Jardin Denfert” où je réunis des centaines de femmes après avoir lancé un appel sur les réseaux sociaux.

2020 : le mouvement est lancé à l’échelle nationale ; des femmes collent aussi au Portugal, en Turquie, au Royaume-Uni, en Pologne, au Canada…

Sabotage.

Novembre 2019 :  je décide de prendre du recul face au mouvement que je viens de créer.

Quelques semaines plus tard, je commence à voir apparaitre des collages pro prostitution et pro trans sur des comptes Instagram intitulés “Collages Féminicides + nom de la ville”.

Janvier 2020 : en réaction à un collage transgenriste, je publie un thread sur Twitter pour expliquer en quoi je considère que l’idéologie transactiviste est néfaste pour les femmes.

Depuis ce jour, ma vie a basculée. J’ai perdu des amies. Je suis victime de harcèlement et des menaces. Je suis bannie d’un certain nombre de cercles, y compris professionnels.

Les violences sont aussi physiques. Le 7 mars 2021, lors d’une manifestation féministe, nous avons été plusieurs à recevoir des coups et des oeufs dans le visage.

Août 2020 : des militants pro trans entrent dans mon nouveau QG (l’Amazone). Ils arrachent nos collages, diffusent sur les réseaux sociaux des photos d’eux se mettant en scène de façon hypersexualisée, à base de drogue et de sextoys devant des collages dédiés aux femmes mortes.

Collage arraché, QG de l’Amazone, Août 2020